VOILE CROISIERE LE BLOG
Blog de la section voile du comité d'entreprise de HP CCF.
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23/oct/2020 - Jacques Duverger - Aventures en Corse, mon premier PAN PAN

Cette année, j'ai souhaité faire la régate "tour de corse" sur Aventura. J'ai réussi à débaucher Claude (un tour-du-mondiste émérite, voir kouskeol.fr) pour m'accompagner. La régate a été annulée pour les raisons que l'on sait et, faute d'autres volontaires, nous sommes partis Claude et moi dans un tour de Corse libre, pour le fun !
Nous profitons d'un vent fort à Toulon pour préparer le bateau et faire la maintenance annuelle - vidanges moteur et inverseur, changements des filtres, de la turbine... - puis partons le 12/10 à 8h pour Bonifacio. Un peu de vent au départ puis 20h de moteur puis on retrouve du vent de plus en plus fort à la hauteur de Propriano. Le vent monte à 25/30 nœuds 3/4 arrière avec un bon 3 mètres de creux à la hauteur des Moines. Enfin, on rentre dans le chenal d'entrée de Bonifacio. Arrivée au milieu du port, alors que l'on cherche un poste libre, le moteur commence à tousser, ne prend plus les tours et finit par s'étouffer complétement..... il y a alors 20 nœuds dans le port et le bateau est comme une bille de bois, laissé à lui-même, appel du port sur le 9, et la, miracle, un marin en zodiac se présente 2 minutes après l'appel, juste avant qu'Aventura n'aille s’écraser au fond du port!
On est remorqué jusqu'au quai dans l'avant-port et la.... apéro,picnic (avec un petit montagne saint émilion bien mérité) et dodo.
Le lendemain, nous vérifions les préfiltre et filtre : gazoil propre et pas de bactéries contrairement à ce que l'on avait soupçonné, on cherche un mécano disponible (un vrai gag) et on se décide à explorer plus loin , redémontage des filtres, démontage et test de la pompe à Gaz oil, nettoyage des durites....
A 17h le 14/10, ça remarche, le moteur tourne une vingtaine de minutes, prends des tours, etc.
Le lendemain matin, nous reprenons la météo et décidons de partir vers 12h pour Bastia avant que le coup de vent prévu s'amplifie dans les Bouches de Bonifacio.
A la sortie du chenal, le moteur tousse un peu... bon, trop tard pour faire demi-tour, on se jette à donf vers les bouches avec 3 ris et 1/2 génois.
Le passage est sportif : force 7 rafales a 8+ et heureusement des creux d'environ 2 mètres encore maitrisables, on empanne a 100 mètres au nord de la tourelle des Lavezzi (c'est chaud!) et on remonte - toujours à donf 8 à 9 nœuds - vers Porto Vecchio, le vent mollit progressivement et nous nous retrouvons à 19h au large de Solenzara ... dans la pétole.
Roulage de Génois et démarreur, ça tousse, ça crache et que dalle : plus de moteur!
Après avoir analysé toutes les options, nous décidons de ne pas repousser le problème plus loin apres une nuit passée à bouchonner et je fais un PAN PAN (appel a assistance sur la VHF).
Réponse du CROSMED et arrivée une heure après de la SNSM qui nous remorque sur 3 milles nautiques jusqu'au port de Solenzara. Apéro, carbo et dodo.
Le 16/10, un mécano intervient sur le bateau, on découvre que le piquage du réservoir GO et dotée d'une mini crépine faite d'un trémis très fin et est complétement obturé par un caramel noir (un amas de bactéries). Débouchage de l’alimentation, traitement de choc du réservoir (avec acti oil) et ca redémarre.
Retour sans encombre à Toulon, principalement au moteur après un mouillage de nuit à Maccinagio.
Claude et moi sommes heureux d'avoir combiné pendant ces 8 jours voile sportive et cours de mécanique et remercions chaleureusement la SNSM pour leur aide.

 



14/juill/2019 - Jacques Duverger - Aventura en Toscane

L'équipage d'Aventura (Maryse et jacques) a décidé pour cette saison de faire de la plaisance, c'est a dire de profiter des escales, d'attendre les vents favorables pour naviguer et de prévoir des journées de repos au mouillage.
Ca se traduit par un parcours plus court (700 milles) mais tout aussi riche en découvertes, plus de voile et beaucoup de plaisir.
Une première étape nous permet de traverser vers Ajaccio, avec au petit matin le passage des Sanguinaires.
Descente vers Bonifacio après un superbe mouillage a Campomoro dans la baie de Propriano.
Un peu de mauvais temps nous bloque 2 jours a Bonifacio (ou nous laissons Alain un ami qui nous a accompagné jusque la) et nous en profitons pour faire de belles marches le long des falaises et vers le cap Pertusato.
L'étape suivante nous mène a Maddalena, une ile au nord de la Sardaigne. Ce n'est pas la première fois que nous retrouvons avec beaucoup de plaisir La Cala Gavetta - le vieux port de Maddalena -, et la encore on use les baskets a faire le tour de cette Ile magnifique.
Un vent de travers assez fort dans les bouches de Bonifacio nous emmène rapidement a un mouillage prés de Porto vecchio au sud de la Corse, puis au port le lendemain.
La, petit resto en terrasse dans la vieille ville d'ou l'on veille sur le bateau en bas au port, et on se rend compte que notre bateau de 11m est un des plus petit, une tendance qui va se confirmer et s'amplifier dans les ports italiens.
Quelques mouillages avant d'atteindre Solenzara (et ses plages !) ou l'attente d'un vent favorable nous permet d'excursionner - a pied - dans l’arrière pays au Monte Santu et vers les aiguilles de Bavella.
L'étape suivante de plus de 55 milles nous mène a Bastia le long d'une cote assez morne.
Deux jours a Bastia pour profiter de la ville (le marché, le vieux port, la citadelle, un apéro gratuit chez Mattei lors d'un vernissage ..) et de la montagne vers Cardo.
Une belle étape vers Capria (une ile comme Madallena que l'on aime bien retrouver pour son ambiance et pour une nature très protégée) puis encore 53 milles a donf (15 a 20 nœuds de travers, moyenne de 7,5 noeuds) vers Viareggio.
Viareggio c'est a la fois la capitale mondiale des chantiers constructeurs des superyatchs de luxe (Benetti...), une longue promenade en bord de plage (Le passagio) avec plein d'immeubles art déco et le point de départ en bus vers Florence et Pise.
Je ne commenterai pas les visites de Florence et Pise - il y a d'excellents guides pour ca - sauf pour dire que c'est superbe mais qu'il y a un monde fou et que ca soule un peu. Personnellement, j'ai été assez déçu par le Ponte Vecchio...
Après une nuit au mouillage prés de La Spezia, nous filons vers Gènes en longeant les "cinqterres" (voir épisode 2016).
Gènes est une ville vraiment intéressante mais d'un abord un peu ingrat avec son immense port plein de bateau de croisières, de ferry, de cargos et son auto-pont qui permet a une route de traverser la ville en hauteur au niveau du port. Encore pas mal de marche nous permet de découvrir les palais, la vieille ville, le petit port de pécheur de Boccadasse et l'apéro traditionnel (Le Corochinato) au bar degli asinelli..
A noter que les port italiens ont souvent été d'excellentes étapes gastronomiques avec une cuisine simple, savoureuse et bon marché, Ha les liguines au fruits de mer : c'est ça la plaisance !
Enfin, retour vers Toulon avec quelques escales (Loano, Impéria..) et mouillages (Villefranche, Iles de Lérins, Cap Taillat, Porquerolles), les mouillages ont étés très agréables mais un peu dénaturés par des invasions de méduses qui empêchent la baignade, Il semble que la sur-pèche soit responsable de ces invasions.
A bientôt pour un prochain épisode.



12/juill/2018 - Jacques Duverger - Navigation aux Baléares

 

Nous (Maryse et Jacques) sommes de retour d'un périple aux Baléares sur Aventura, un Sun Odyssée 36.
Partis le 17 Mai de Toulon, nous avons choisi pour l'aller de limiter les nuits de navigation et avons donc fait le tour du Golfe du Lion jusqu'a Barcelone.
Quelques étapes intéressantes ont marquées cette premiere partie : Le port de Portmiou -pour une fois qu'on ne va pas sur un coffre (une bouée)-, Port Camargue - gigantesque marina, la plus grande d'Europe ou on a eu un tres bon accueil et ou on a pu emprunté des velos pour faire les courses-, Sete -étape agréable dans ce port de pèche traditionel- et enfin Cadaquès/Portaligatt -visite de la maison de Dali et dégustation d'encornets sur la plage-.
Nous passons alors quelques jours a Barcelone, trés belle ville qui mérite vraiment la visite.
Enfin, nous faisons notre premiére traversée vers Majorque, arrivée a Pollença aprés une nuit assez difficile - mer assez forte au départ, pétole au milieu avec panne de la batterie moteur ! et dernieres heures de la traversée dans un orage qui génére des rafales de face a plus de 25 noeuds-.
Aprés Pollença, un belle étape a Puerto Soller - avec rando dans Ta tramontana et super parrillada de poisson- puis mouillage a la Cala Portals Vells et enfin au port a Palma.
Apres quelques jours de tourisme a Palma, nous retrouvons deux bateaux amis dans une calanque au sud de Majorque et descendons ensemble vers Ibizza. Premier mouillage a Portinatx ou la fete commence -béton et dance floor sur la plage pour jeunes allemand(e)s en vacance-, pas vraiment fun malgré le cadre idylique.
Nous partons alors pour Formentera ou en l'absence de bons mouillage et suite aux conseils d'un plaisancier de rencontre, nous allons mouiller a Espalmador, superbe petite ile protégée a 250 metres au nord des rochers de Formentera. Nous passerons 2 nuits sur un coffre -gratuit et libre d'accées jusqu'a fin juin-.
Bon maintenant il nous faut aller visiter Ibizza (la ville), le port est inacessible a cette époque pour des petits bateaux (moins de 20 metres) et nous allons donc au port de Santa Eulalia d'ou nous pouvons aller a Ibizza en bus. Ibizza, c'est un peu comme Capri : viste indispensable mais une fois dans sa vie suffit. A noter malgre tout la vieille ville dans les remparts, assez jolie et vide en ce début d'aprés midi - les "before pour teufeurs" n'ouvrent qu'a 22heures!-.
Aprés quelques mouillages dans des criques autrefois magnifiques mais hyper bétonnées et trés bruyantes, nous allons mouiller sur l'Ile de Cabrera, véritable bijoux avec un nombre limité de coffres, coffre qu'il faut réserver sur Internet quelques jours avant.
Retour a Majorque avec quelques mouillages sur la cote est puis traversée vers Minorque, Cala Santa Galdana et enfin Mahon que nous atteignons aprés une navigation courte mais musclée - plus de 25 noeuds d'abord arriere puis de face, l'entrée trés profonde de Mahon permet l'affalage dans de meilleures conditions au moins de mer, le vent de secteur nord rentre quand même par rafales.
Quelques jours de repos et de visites a Mahon -Ciutadella, sites préhistorique, rando sur le chemin cotier...- puis la grande traversée retour vers Toulon en fait Poquerolles que nous atteignons aprés 48 heures de navigation.
En résumé, une excellente destination que nous ne pouvons que conseiller.
Pour les détails concernant les ports et mouillages et les conditions de navigation, merci de nous contactez.

Photos sur Flickr



15/juill/2017 - Jacques Duverger - Toulon a Malte via Amalfi, Iles Eoliennes, Messine

Il est temps de faire le bilan de l'escapade de Maryse et Jacques, nos 2 jeunes aventuriers sur leur voilier Aventura.
-Tout d'abord, la navigation : 1577 Miles nautiques (prés de 3000kms) en 45 jours au départ de Toulon, une destination finale a Malte et un retour a Toulon avec malheureusement plus de 50% de navigation au moteur.
A noter quelques heures de (petite) galere, avant Bonifacio a l'aller ou l'on a fait 5 heures de pres avec un vent de face >20 noeuds et une mer trés désagréble puis au retour au large de Propriano, quelques méchants grains qui nous ont amenés du vent de 30 noeuds et trés vite une mer formée.
-Le bilan touristique est riche : 
Visite des Iles Maddalena/Caprera, premiere et trés chaleureuse étape en Italie.
Passage a Ischia, petite soeur de Capri qui court aprés sa notoriete, intéressant malgré tout.
Etape de 5 jours a Amalfi (magnifique citée) pendant laquelle nous avons rayonné en bus vers Ravello, Salerne et fait l'incontournable excursion en promène couillon a Capri (un peu décevant mais a voir) et Positano.
Stop a Agropoli pour la visite du site archéologique de Pestum puis direction Tropea (a recommander).
Puis tour des Iles Eoliennes : Mouillage et baignade au pied du Stromboli avant d'aller comtempler (a 3h du matin et a 1 mile au nord ouest de l'Ile) les gerbes de feu qui sortent de la bouche du volcan toutes les 10 minutes. Visite de Lipari (trés sympathique) puis mouillage et baignade a Vulcano.
Direction le détroit de Messine, passé a la voile et ou l'on a la chance de voir des pécheurs a l'espadon traditionnels en péche.
Nuit (tres agitée) au mouillage a Taormina (lieu du dernier G8 une semaine avant notre passage) avant d'aller mouiller dans la baie de Syracuse (magnifique, un de nos plus beaux souvenirs).
Direction Malte ou nous passons 2 jours a visiter La Valetta et Vittoriosa; nous ne retourneront pas en vacance a Malte mais sommes trés heureux d'avoir vu ce lieu chargé d'histoire et a l'architecture militaire impressionante.
Enfin, retour avec quelques bonnes étapes en Sicile et la Sardaigne (Sciacca, Marsala, Arbatrax et Maddalena a nouveau).
-Le bilan technique lui est mitigé : fuite d'eau a la pompe d'eau de mer, ventilateur de cale en panne, sondeur en panne sans compter une bouée d'orin perdue, détachée par un équipage allemand qui s'est pris les pieds (la quille) dedans a Stromboli!
-Enfin, le bilan lipide (Euh... liquide) : Ont été consommés par nos 2 navigateurs (quelquefois aidés par des marins de rencontre) 10 litres de rosé de provence, 5 litre de rouge de provence, une douzaine de bouteilles de vin locaux (Vermentino, Nero d'avola, Sciacca...), une bouteille de limoncello, une bouteille de pastis et un fond de rhum... sans compter prés de 180 litrs de Gaz Oil pour assouvir la soif du moteur.
A trés bientot pour de nouvelles aventures.
Quelques photos



17/dec/2016 - Jacques Duverger - De la Réunion au Cap de Bonne Espérance



De L'Ile de la Réunion au Cap de Bonne espérance (SA) via Richard's Town (SA),
Durban, East london, Mossel Bay, Simon's Town.
2400 MN sur KouskEol (un Centurion 45S),
Ou
Voyage au pays merveilleux des vagues scélérates.

Au Port, sur l'Ile de la Réunion, c'est l'effervescence, une dizaine de voiliers sont sur le départ pour rejoindre l'Atlantique via le Cap de Bonne Espérance. C'est en effet le passage obligatoire pour les "tours du mondistes" qui ne veulent pas rebrousser chemin vers Panama et qui ne peuvent pas passer par le Golf d'Aden pour cause de pirates.
La tension monte de jour en jour alors que les préparatifs se terminent, la période est la plus propice : c'est le début de l'été austral et il faut partir de la Réunion avant la saison des pluies et des cyclones.
Cette navigation est considérée comme la plus difficile pour un tour du monde classique - par Panama- et les équipages - dont quelques-uns sont très angoissés- partagent infos météo, stratégies voir communications de leur routeur pour certains.

La difficulté est double pour rejoindre l'Afrique du Sud :le sud de Madagascar - qu'il faut passer a plus de 100 milles nautiques de l'Ile - et la traversée du courant des aiguilles sachant qu'il y a une perturbation - disons une tempête - tous les 3 jours, que la fenêtre météo a peu près fiable est de 3 à 4 jours et qu'il faut 10 a 14 jours pour traverser!
Ceci relativise l'intérêt des conseils des routeurs que certains paient jusqu’à 500 voire 1000 euros pour savoir à quel moment partir.

Nous partons le 7 Novembre vers 13h, avec la pétole ! Un peu de moteur pour se dégager de l'Ile puis 3 jours de navigation agréable. On "touche" alors le premier coup de vent : 30 nœuds de vent 3/4 arrière avec des rafales a 35/40 Nœuds et des vagues de 4 à 6 mètres. Deux jours de ce régime rendent la vie difficile à bord, on passe beaucoup de temps à l'intérieur, on dort très peu et on mange les biscuits que l'on attrape au vol.

Après un peu de répit, on rentre à nouveau dans une perturbation, mêmes conditions de vent et de mer mais cette fois ci vent et mer viennent du 1/4 avant et nous imposent une allure de "bon plein", ça devient l'enfer à l'extérieur du bateau ou le cockpit est régulièrement et généreusement douché et à l'intérieur ou nous subissons les coups de bélier d'une vague sur 4, on a l'impression que le bateau va exploser.

A environ 200 miles de Durban, qui est notre objectif, nous prenons une météo - fichier Grib récupéré avec le téléphone satellite - et constatons que la dépression prévue progresse plus vite que prévue et se renforce. Nous allons avoir 25 a 30 nœuds de sud-ouest au moment de traverser le courant des aiguilles. C'est cette occurrence - vent contrecourant - qui lève une mer dantesque et que personne n'a envie d'affronter.

Nous prenons la décision de nous dérouter vers Richard's Bay ce qui nous fait gagner une centaine de miles et nous fais passer le courant plus au nord là ou il est moins actif.

Le 17 Novembre nous arrivons à Richard's Bay et commençons à planifier la descente le long de la côte sud-africaine vers le Cap de Bonne Espérance. Cette partie de notre navigation va être également très "challenging", en effet, nous devons descendre avec le courant des aiguilles - en suivant la ligne de sonde des 200 mètres - avec la menace d'une dépression tous les 2 à 3 jours, et donc un fort vent de sud-ouest contre le courant. C'est au large de Port Elizabeth - la ou le courant est le plus fort - que l'on mesure de temps en temps des vagues scélérates de 18 à 20 mètres

Une difficulté supplémentaire est le manque d'abris sur la côte avec des distances entre abris qui peuvent atteindre 250 miles nautiques (plus de 450 kms). Il faut donc partir dès que la dépression courante est en train de "mollir" quitte à se faire un peu secouer et foncer vers l'abri suivant!

Le 5 décembre, nous passons le Cap des Aiguilles qui nous permet de quitter l'Océan Indien et de retrouver l'Atlantique puis nous dirigeons vers le Cap de Bonne Espérance.

Nous arrivons le 6 décembre à la marina de Simons's Town - sur le cap - dernière étape de cette navigation dont nous garderons un souvenir ému.

Pour beaucoup de détails et d'anecdotes sur ce périple, allez lire KouskEol le passionnant blog de Claude.